A contribution to the rapidly growing literature on the development of Sartre's thought, this volume is primarily devoted to interpretation and critique of Sartre's evolution from abstract individualist to social philosopher. Challenging Raymond Aron's claim that Sartre's Critique de la raison dialectique offers nothing of significance to sociologists, Stack attempts to show that CRD, while seriously flawed, is both philosophically and sociologically "a valuable study". Sartre achieves a "sociology," Stack argues, not by jettisoning his early existential phenomenology but rather by (...) resituating his "abstract" analysis of free consciousness in L'être et le néant in a concrete, practical social field, historically dominated by economic scarcity. (shrink)

Quelle est la nature et la fonction des sentiments dans l’activité de connaissance et, plus largement, dans l’existence humaine? Cette question, massive, n’a cessé d’inquiéter la philosophie, dont l’histoire paraît à bien des égards se confondre avec celle d’une opposition entre la lucidité de la raison et l’obscurité dangereuse des passions. Si le discours philosophique n’a jamais nié l’importance des sentiments, ni leur rôle dans l’ordonnancement général de la vie humaine, ce discours est cependant empreint d’ambiguïtés, comme l’est, déjà, le (...) statut du « cœur » dans la tripartition fonctionnelle de l’âme présentée par Platon : ni réductible à la droite raison, ni relégué dans la sphère des désirs qui nous empêchent de contempler les Idées, le sentiment est cet intermédiaire allié de la raison qui met en mouvement nos réactions morales. Cette ambiguïté se retrouve à l’âge classique, lorsque le discours philosophique découvre le fonctionnement des passions et cherche les modèles scientifiques susceptibles d’en rendre compte, hésitant entre la physiologie , la géométrie , la médecine et les sciences de la nature .En faisant de l’affectivité l’une des structures fondamentales de l’existence, la phénoménologie a replacé au centre du questionnement philosophique la problématique des sentiments. Mais comment décrire ces expériences singulières – celle de l’amour, de l’angoisse, du désespoir ou de la joie – sans les confondre avec des objets? Comment donner du sens aux affects sans adopter ce point de vue surplombant des sciences de la nature, qui confond le discours des causes et celui des raisons? Comment, en d’autres termes, continuer à parler des sentiments de manière raisonnée, tout en reconnaissant que les sentiments nous font autant que nous les connaissons – tout en continuant, par conséquent, à être réceptifs à leur pouvoir de nous ébranler? (shrink)

BackgroundAlthough the number of reporting guidelines has grown rapidly, few have gone through an updating process. The STARD statement (Standards for Reporting Diagnostic Accuracy), published in 2003 to help improve the transparency and completeness of reporting of diagnostic accuracy studies, was recently updated in a systematic way. Here, we describe the steps taken and a justification for the changes made.ResultsA 4-member Project Team coordinated the updating process; a 14-member Steering Committee was regularly solicited by the Project Team when making critical (...) decisions. First, a review of the literature was performed to identify topics and items potentially relevant to the STARD updating process. After this, the 85 members of the STARD Group were invited to participate in two online surveys to identify items that needed to be modified, removed from, or added to the STARD checklist. Based on the results of the literature review process, 33 items were presented to the STARD Group in the online survey: 25 original items and 8 new items; 73 STARD Group members (86 %) completed the first survey, and 79 STARD Group members (93 %) completed the second survey.Then, an in-person consensus meeting was organized among the members of the Project Team and Steering Committee to develop a consensual draft version of STARD 2015. This version was piloted in three rounds among a total of 32 expert and non-expert users. Piloting mostly led to rewording of items. After this, the update was finalized. The updated STARD 2015 list now consists of 30 items. Compared to the previous version of STARD, three original items were each converted into two new items, four original items were incorporated into other items, and seven new items were added.ConclusionsAfter a systematic updating process, STARD 2015 provides an updated list of 30 essential items for reporting diagnostic accuracy studies. (shrink)

RésuméCet article a été inspiré par l'opposition qui semble exister entre les deux grands courants animant l'œuvre de M. Bachelard.Les auteurs rappellent la différence existant entre une organisation predicative et une organisation dialectique de la connaissance. La connaissance objective est de structure dialectique. Il en résulte que l'évolution de cette connaissance s'accompagne d'un processus obligé de dévalorisation et de revalorisation relative de ses formes antérieures.Ce même processus rend aussi compte des rapports de la pensée poétique et de la pensée objective (...) et scientifique.Dans cette perspective, l'unité d'inspiration de l'œuvre de M. Bachelard est parfaitement évidente. — F. et J.‐P. G. (shrink)

L'originalite du present recueil reside surtout dans le fait qu'il reflete dans toute sa diversite le champ mondial de l'attention philosophique au langage. Au lieu de se confiner dans un territoire particulier - que ce soit celui de l'hermeneutique allemande ou celui de l'analytisme anglo-saxon par exemple - il s'offre, tout au contraire, comme espace de confrontation authentiquement philosophique (et non de debat technique a l'interieur d'une ecole ou d'une tendance) dans lequel des pensees des langages se cotoient et se (...) rencontrent venues des horizons les plus heterogenes (informatique, theologique, hermeneutique, analytique, pragmatique, ideologique,...). Cette riche diversite manifeste aussi l'extraordinaire interet de la pensee contemporaine pour le langage, interet qui fonde peut-etre la veritable specificite de la philosophie du XXe siecle. (shrink)

Dans cet article, dont le sujet peut paraître assez inattendu dans une revue de philosophie, l'auteur poursuit dans un cas déterminé les recherches qu'il a publiées dans son grand ouvrage sur la théorie générale des attitudes et des mouvements humains.Il y applique la même méthode assez complexe, mais qui tient surtout de la phénoménologie. Le football n'est de ce point de vue qu'un mode spécial de la relationde l'homme au monde. L'auteur rappelle d'abord la signification générale de cette relation. Il (...) s'applique ensuite à analyser la valeur propre de la balle, de la balleélastique surtout, comme objet de jeu. A la lumière de la distinction entre le mouvement du jet et celui du coup de pied il décrit la différence entre le jeu de paume et le football. Le coup de pied est plus agressif que le jet. Caractère d'agressivité qui s'accuse d'avantage encore lorsque dans le jeu, les coups de pied se répondent mutuellement.Aussi bien le football est-il une manifestation de masculinité sous la forme du jeu.On peut jeter comme une fille, mais le shot est essentiellement masculin, même lorsqu'on est femme. C'est pourquoi on n'a jamais réussi à introduire le football parmi les femmes. L'auteur analyse ensuite le caractère si particulièrement captivant du football.Il en trouve plusieurs raisons. Le joueur est entièrement absorbé par la situation, qu'il crée sans doute lui-même pour une part mais qui est constituée aussi par le jeu de l'adversaire et des autres hommes de son équipe. Il s'en suit que tout match est dans un certain sens une aventure. Par ailleurs quelque soit l'art du joueur, il ne peut jamais être parfait parce que le hasard intervient toujours à certains moments. De plus, le jeu se déroule d'une manière dramatique ; il traverse une série de phases critiques et aboutit finalement à une sorte de dénouement. Il faut reconnaître cependant que ces caractéristiques sont communes à plusieurs jeux sportifs sur le terrain, comme p. ex.le hockey et le rugby. L'élément spécifique du football reste, ce que le mot d'ailleurs exprime : le coup de pied au ballon. L'auteur s'interroge enfin au sujet de l'attraction que le football exerce sur le public, plus qu'aucun autre sport dans certains pays du moins. Il en voit la cause dans ce fait que le spectateur prend part d'une manière ambiguë à chaque phase du jeu. Celui qui ne joue pas au football est cependant en état de prendre part au jeu comme spectateur, et plus facilement qu'à beaucoup d'autres sports. Par ailleurs il s'y maintient dans une attitude critique. Le résultat incertain de chaque match entrepris dans de bonnes conditions, la perfection toujours relative du jeu, le rituel propre à ce sport, l'orgueil national ou local qui est engagé dans l'affaire, le culte des joueurs favoris et l'encouragement donné à tout cela par la presse, sont, par ailleurs les facteurs principaux de la popularité extraordinaire du football. Chaque époque et chaque peuple à son sport propre. Au monde actuel convient fort bien la popularité d'un jeu sportif à la fois local, national et international où se manifeste une agressivité masculine modérée ainsi qu'une aptitude technique qui peut s'exercer dans des entreprises dépourvues de danger et qui cependant présentent certains aspects d'un sensationnel tempéré et où peuvent se prendre un orgueil et une célébrité sans conséquences sérieuses. (shrink)

Dans toutes les sciences, même en physique, la réflexion sur les expériences, les concepts et les explications oblige à repenser l'opposition de la nature et de l'esprit. C'est en raison de cela que la psychologie s'est vue contrainte de revoir la conception traditionelle concernant la relation de l'âme et du corps. Le corps est un système d'équilibres intérieurs qui ont une signification et qui, dans le courant de l'existence sont formés, entretenus, troublés et rétablis. En tout cela motivations psychologiques et (...) occasions corporelles sont intimement mêlées. Ceci est illustré par deux exemples, la conservation de la constance de la température du corps et de l'état de nutrition. La stabilité du « milieu interne » , C. à. d. l'homéostase, est la condition de l'indépendance individuelle de l'animal, et elle est le point d'appui de la liberté personnelle de l'homme. La régulation thermique est le fait de fonctions physiologiques qui s'exercent en accord avec l'existence personnelle. Cette liaison de l'existence et de la vie s'explique par le fait que, corporellement, l'homme ne réagit pas à des excitants physiques, mais à leur signification humaine. La régulation thermique dépend de la sensation de froid et de chaud et par conséquent aussi de relations et d'habitudes humaines. Le second exemple, de l'homéostase, de la conservation d'un état constant de nutrition, démontre, tout comme la régulation thermique, l'unité d'un état physiologique et du corps comme situation vécue. Ceci nous est montré par l'exemple de l'appétit qui dépend sans dute de sensations corporelles et d'équilibres intérieurs, mais tout autant des relations affectives. Le manque d'appétit, l'anorexie nerveuse, comme on l'appelle, se produit souvent d'une manière symptomatique dans les périodes critiques de l'existence, p. ex. à la puberté, au climacterium et à l'occasion de conflits psychiques. Il y a alors une disproportion entre le vouloir et le pouvoir que le psychologue ne peut comprendre que par rapport à la corporéité animée et animante, c'est à dire par le fait que la corporéité déjà organisée entre en conflit avec la corporéité organisante qui est constituée et par la motivation de la situation et par la liberté relative de l'homme qui donne à cette situation un sens déterminé. L'existence et la vie sont deux aspects de la réalité humaine, aspects qui sont susceptibles d'être analysés et auxquels le psychologue doit accorder son attention. La personne concrète est une unité de nécessité et de liberté, de nature et d'esprit, qui se forme elle-même dans sa vivante existence. (shrink)

First published in 1987. Routledge is an imprint of Taylor & Francis, an informa company.

In lieu of an abstract, here is a brief excerpt of the content:Reviewed by:Le doute en question: Parades pragmatistes au défi sceptiqueRobert AlmederClaudine Tiercelin Le doute en question: Parades pragmatistes au défi sceptique (Doubt in Question: Pragmatist Responses to the Challenge of Skepticism) Paris & Tel-Aviv: Editions de l'eclat, 2005. 332 pp.This book is a serious contribution to the highest standards of scholarship along with a masterful ability to re-deploy the results of that contribution in a striking display of philosophical (...) acumen aimed at showing us how to set aside that vast body of contemporary literature devoted to taking seriously the challenge of contemporary skepticism in epistemology, metaphysics and ethics. It is not enough to say that this is an excellent book. Those who think that philosophy done well is a commanding esthetic experience will find Tiercelin's book a work of high art performed and executed with style, deep analytic insight, and grace.The author, who teaches American Philosophy, Contemporary Epistemology and Philosophy of Language at the University of Paris, is an outstanding scholar and an incisive philosopher. She is pre-eminently equipped to elucidate and advance philosophical discourse by carefully applying the best of pragmatic thought to enduring epistemological, metaphysical and ethical problems associated with strong global skepticism. She has a sensitive and broad command of the critical texts, and shows us why the usual objections to pragmatic epistemology, for example, are, in spite of continuing popularity, unacceptable in the light of those texts. She guides us back to Peirce's doubt-belief theory of inquiry and argues carefully not only that the purpose of all inquiry is to establish reliable beliefs that allow us to adapt successfully to the myriad demands of an independent world, but also that our explication of the nature of truth and knowledge must be made consistent with that fundamental point. That in itself would be enough for [End Page 282] a fine book. But she then goes further to delineate how pragmatic thought can be redeployed to discover the inadequacy of several responses to contemporary arguments for skepticism (including the argument from ignorance) and at the same time show how those very pragmatic theses deserve a place of honor in virtue of their demonstrable power to dissolve or undermine the main arguments for the skeptic's general story.After an introductory section outlining the new rise and nature of contemporary skepticism with its roots in ancient and modern philosophy, the book divides nicely into seven sections bearing the following titles:1. The nature and impact of the skeptical challenge in contemporary philosophy2. To what extent can we doubt?3. Two pragmatic strategies in the face of doubt: Peirce and Wittgenstein4. Pragmatism or the human logic of truth5. The ethical response to the skeptical challenge;6. Do we perceive the external world? and7. The risk of error and the presumption of knowledge.In the introduction and in the first two sections, Tiercelin shows in detail the continuity between the contemporary resurgence in skeptical thought affirming that knowledge that P requires the elimination of every possibility of error, and the Cartesian thesis to the effect that as long as one can imagine any universe of discourse in which one might be mistaken for any reason in what one believes, one's belief is not an item of knowledge. But, for Tiercelin, while knowledge may be a form of justified true belief, justification sufficient for knowledge simply does not require freedom from the logical possibility of error. Later, in the conclusion of the book (p. 253) she returns to this same issue and notes that, along with many others, even the late David Lewis accepted the unfortunate Cartesian thesis when he asserted in "Elusive Knowledge" (Australasian Journal of Philosophy 74.4 [1996]: 549ff) that there is something fundamentally contradictory with sentences such as "I know that P, but I may be mistaken". After all, so the Lewis story goes, if you know that P, there can be no sense in which what you know could be mistaken. At any rate, in the first two sections, Tiercelin delineates different kinds of doubt, and argues from a Peircean perspective on the nature and origin of real doubt... (shrink)

The 18th century was a wealth of knowledge, exploration and rapidly growing technology and expanding record-keeping made possible by advances in the printing press. In its determination to preserve the century of revolution, Gale initiated a revolution of its own: digitization of epic proportions to preserve these invaluable works in the largest archive of its kind. Now for the first time these high-quality digital copies of original 18th century manuscripts are available in print, making them highly accessible to libraries, undergraduate (...) students, and independent scholars. Delve into what it was like to live during the eighteenth century by reading the first-hand accounts of everyday people, including city dwellers and farmers, businessmen and bankers, artisans and merchants, artists and their patrons, politicians and their constituents. Original texts make the American, French, and Industrial revolutions vividly contemporary. ++++ The below data was compiled from various identification fields in the bibliographic record of this title. This data is provided as an additional tool in helping to insure edition identification: ++++ British Library T100404 With a half-title. Anonymous. By P. P. F. J. H. Le Mercier de la Rivière. Possibly printed in Paris (or the Low Countries). Londres: chez Jean Nourse; & se trouve à Paris, chez Desaint, 1767. [2], vii, [1],511, [1]p.; 4°. (shrink)